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Histoire de Saint Vincent

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Pour la randonnée pédestre, Michel vous à écrit l'histoire de Saint Vincent de Mercuze.

Découvrez ces moments historiques grâce à Ruty et Sally.

 


Salut, moi c’est Ruty !

ruty

J’habite à Saint Vincent de Mercuze, et je suis donc un … Rutisson. Curieux, comme nom, vous ne trouvez pas ? Et comme on ne sait plus exactement d’où il vient, il y a plein de variantes pour en expliquer l’origine.

Un point commun de la plupart de ces versions est la référence à « rôti » qui serait devenu « ruti » avec le temps. « Rôtissoire », pour faire référence aux côteaux exposés au soleil. Ou à la fumée qui se dégageait de la maison des forges, plus en aval le long de l’Alloix. Certains parlent même d’une déformation de « rôtisseurs d’oignons », car les habitants de Saint Vincent de Mercuze étaient plutôt pauvres, et étaient réputés manger beaucoup d’oignons (pas cher, beaucoup de goût … mais une forte odeur). Mais en vérité, personne ne le sait vraiment.

En tous cas, il est vrai que ce village était plutôt pauvre il y a encore quelques siècles. Exposé au soleil, il abritait surtout des personnes qui travaillaient dur, tandis que les nobles et les bourgeois vivaient de l’autre côté de la vallée, à l’ombre de Belledonne.

Si le village était plutôt pauvre, son histoire, en revanche, a toujours été des plus riches. Et pareil pour ses environs ! Si ça vous dit, vous pourrez me retrouver tout au long de votre randonnée, pour découvrir tout ce qui se cache dans nos murs.

Et pour les extérieurs, nous écouterons mon amie Sally la salamandre qui se passionne pour tout ce qui se trouve le long des torrents. Il faut dire que c’est là qu’elle vit.

En route ?


Salut, moi c’est Sally !

sallyJe suis une salamandre, comme il y en a beaucoup par ici. Je vis plutôt la nuit, et je n’ai aucun prédateur, alors méfiez-vous en vous promenant, vous auriez vite fait de me marcher dessus tellement je peux me montrer imprudente quand je me balade.

Eh oui, aucun prédateur ! Et savez-vous pourquoi ? Parce que tous ceux qui ont voulu gouter de la salamandre s’en rappellent : je dispose derrière les yeux de glandes qui sécrètent du samandarin, un venin qui brûle, rend malade et fait vomir. Et pour être sûr de ne pas tomber sur un grand distrait, j’annonce la couleur avec mes tâches jaunes sur fond noir. Autant vous dire que je suis tranquille avec tout ça. Et autant vous dire également que s’il vous arrive de me toucher, vous feriez mieux de vous laver les mains sans trainer.

De mon côté, je ne suis pas trop inquiète : personne n’est assez bête pour me faire exprès du mal, et en cas de problème, j’ai un grand pouvoir de régénération. Vous savez, comme les lézards dont la queue repousse ? Eh ben pareil pour moi, mais en plus ça marche aussi pour mes pattes, mes yeux, et même des parties de mon cœur !

C’est mon petit côté « miraculeux », qui m’a valu d’être un des symboles que se sont partagés et les alchimistes et les prêtres de l’église. Il y a même un roi, François 1er, qui m’a choisi comme emblème. Je suis tellement exceptionnelle qu’on pensait que je résistais au feu, mais non, ça, désolé, c’est une légende.

Ce qui est vrai, en revanche, c’est que j’adore les endroits ombragés, pierreux et suffisamment humides, près de l’eau. Autant vous dire que je connais bien les environs !

Alors allons-y pour la visite !


  1. En route vers le Montalieu

Avant de devenir un village à part entière, Saint Vincent de Mercuze existait sous la forme d’une grappe de hameaux situés le long des routes : le Rochassin, la Fuma, le Monde Vieux et le Montalieu, notamment. Ce dernier, bien plus excentré que les autres, a gardé une identité propre à travers les siècles. Aujourd’hui encore, on distingue dans le langage rutisson « le Bourg » qui regroupe l’essentiel du village et « le Montalieu » où vous vous trouvez